Aujourd’hui est un grand jour !
Notre gouvernement a pris une mesure extrêmement courageuse : désormais, les agriculteurs français devront respecter une distance de 3 à 10 mètres entre les pulvérisations de pesticides et les habitations !
Voilà de quoi redonner confiance dans nos gouvernants ! Je savais qu’on pouvait compter sur Macron et son gouvernement.
Il fallait simplement lui laisser le temps. Ce n’est pas une mesure facile et nous voulons toujours tout tout de suite. Il s’est simplement donné le temps de la démonstration par les scientifiques et nos agences de sécurité sanitaire que les aérosols de pesticides ne peuvent pas dépasser 10 mètres par grand vent et 3 mètres par vent faible. Il ne faut pas confondre urgence et précipitation !
Ce n’est pas parce que notre Président n’aime pas le jaune qu’il déteste forcément sa couleur voisine dans le spectre du visible : le vert. Ça c’était une déduction un peu hâtive et facile !
De quoi moucher tous les détracteurs du gouvernement soucieux du respect de l’environnement et de la santé des citoyens.
De quoi faire regretter Nicolas Hulot d’avoir quitté cette équipe de choc. S’il était resté, il aurait peut-être même pu obtenir 12 mètres !
Et de quoi me faire regretter de n’avoir pas fait de gosses. Maintenant, les enfants vont pouvoir aller à l’école et jouer dans le jardin de leur maison sans craindre la moindre contamination de pesticides par nos agriculteurs ! C’est merveilleux.
Pourquoi Macron a t-il attendu aussi longtemps avant de devenir président ? S’il l'avait été il y a 20 ans, j’aurais probablement fait 4 à 5 moutards non seulement sans craindre qu’il leur manque des bras ou qu’ils se mordent l’oreille à la naissance, mais également avec toute la sérénité d’un père responsable qui sait que ses enfants vont grandir en toute sécurité.
Merci Monsieur Macron, Merci Monsieur Philippe, Merci Monsieur Guillaume, Merci Madame Borne, et aussi Merci Monsieur de Rugy (car même s’il est parti avant l’annonce officielle de cette mesure phare pour ne pas en tirer tout le mérite — et c’est tout à son honneur ! —, nous savons qu’il n’y est pas pour rien...).
Aujourd’hui, en tant que citoyen et militant, je suis fier de constater que nos efforts ne sont pas vains et qu’il ne faut jamais désespérer.
Christian Vélot
8 septembre 2019