L'Herbu

Le blog d'Alain Dubois, Saturnin Pojarski et Augustin Lunier

Peut-on être « de gauche » et favorable au nucléaire ?

Hiroshima, 6 août 1945

Hiroshima, 6 août 1945

Paul Fusco, "The Chernobyl Legacy"

Paul Fusco, "The Chernobyl Legacy"

 

 

     Que signifie « être de gauche », sinon de placer les valeurs « humanistes » (les humains et leurs conditions sociales et de vie) au sommet de toutes les valeurs et préoccupations ? Dans ces conditions, il est incompatible de se prétendre « de gauche » et de se déclarer favorable au nucléaire, qu’il soit « civil » ou militaire, au vu des effroyables conséquences de l’emploi de ces techniques pour les humains et leur société ainsi que pour tous les êtres vivants et écosystèmes constituant la biosphère de notre planète.

 

 

 

Une question oiseuse ?

     Dans un précédent billet (Révolution copernicienne), je posais la question : « de quoi la gauche est-elle le nom ? ».

Question oiseuse pour certains, pour qui « tout le monde sait bien ce que c’est que d’être de gauche », d’où les gesticulations des uns et des autres pour faire l’« unité » de toutes les « sensibilités de gauche » à l’occasion des présidentielles pestilencielles à venir. À ce stade de la discussion, contentons-nous d’une caractérisation très vague de « la gauche » comme l’ensemble du mouvement ouvrier, démocratique et progressiste, incluant la majeure partie de la jeunesse.

À certains égards, on peut se demander si l’« unité » évoquée ci-dessus ne serait pas une union de la carpe et du lapin.

Mettons de côté les différences de souffrances, de soucis, de perspectives et d’objectifs qui existent indubitablement entre « la base », c’est-à-dire les travailleurs, les démocrates et les jeunes, et les appareils de la gauche institutionnelle, ceux dont il s’agirait de faire l’unité « contre leur gré », car pour cela il leur faudrait ravaler ambitions personnelles et intérêts de boutiques (impliquant salaires de permanents et autres frais de fonctionnement).

Même ainsi, il existe dans cette nébuleuse des positions dont il est contestable qu’il s’agisse de « désaccords au sein d’une même famille », de « sujets méritant un débat » et qui pourraient être tranchés, au sein de cette famille, par des votes ou un référendum n’aboutissant pas à un éclatement de la famille.

Le problème le plus criant d’entre eux (mais pas le seul) concerne le nucléaire. La question se pose, et de manière particulièrement aigüe en France : peut-on être « de gauche » et partisan du nucléaire ?

Le nucléaire, imposé en France sans aucun débat démocratique par de Gaulle avec la création du Commissariat à l’Énergie Atomique dès 1945, comporte deux « branches » soi-disant indépendantes, le nucléaire « civil » et le nucléaire militaire. Le premier, inauguré en 1956 à Marcoule, est destiné avant tout, officiellement, à produire de l’électricité. Le second, engagé dès 1954 sous l’impulsion de Pierre Mendès France et Guy Mollet, fut inauguré en 1960, de nouveau par de Gaulle, avec l’explosion « Gerboise bleue » en Algérie. La France a ensuite commis 210 essais nucléaires en Algérie et en Polynésie française entre 1960 et 1996. Même si les essais ont cessé, la France continue en permanence à « moderniser » ses équipements nucléaires et à les maintenir en état de fonctionnement, et elle possède aujourd’hui un arsenal nucléaire fonctionnel considérable.

 

Le nucléaire « civil »

     Le nucléaire dit « civil » ne l’est que très partiellement : il utilise les mêmes minerais (souvent extraits dans des conditions fort peu « éthiques ») et la même famille de techniques, et l’une de ses fonctions réelles, en dehors de la production d’électricité, est de générer du plutonium qui peut être utilisé dans les bombes nucléaires. Comme le nucléaire militaire, il produit des « déchets nucléaires » hautement radioactifs, impossibles à recycler et à stocker à long terme de manière sécurisée, qui font peser une menace permanente sur tous les organismes entrant en contact avec eux. Il fait appel en permanence à une surveillance policière et, en cas d’accident grave dans une centrale, il est susceptible d’entraîner un basculement du pays dans une société policière et militaire coercitive et violente. Malgré la supervision dont elles font l’objet, les centrales nucléaires sont et resteront toujours, dans toute société, susceptibles d’accidents, comme ceux, dont certains majeurs, qui ont déjà eu lieu à Chalk River (Canada, 1952), Maïak (URSS, 1957), Windscale (Royaume Uni, 1957), Three Miles Island (USA, 1979), Tchernobyl (URSS, 1986) et Fukushima (Japon, 2011). Leurs conséquences ne se limitent pas aux fameux cancers de la thyroïde, pour éviter lesquels on distribue des pastilles d’iode aux populations voisines (pastilles à surtout ne pas oublier de prendre la veille de l’accident afin qu’elles aient le temps de saturer la thyroïde) : elles comportent l’irradiation de populations jusqu’à des centaines de kilomètres et ont été responsables de cancers, de leucémies, de mutations et de décès de millions de fœtus humains en gestation en Europe centrale et orientale après Tchernobyl, mais également, en raison des fuites radioactives inévitables, aux alentours des centrales nucléaires en mode de fonctionnement normal, même sans accident. Le mythe des « doses acceptables » en-dessous d’un seuil fixé administrativement (mais qui peut être considérablement relevé en cas d’accident, comme à Fukushima) a volé en éclat depuis qu’on sait qu’il n’existe pas de « faibles doses », toute irradiation ayant des effets mutagènes, cancérigènes et pathogènes.

Les accidents, qui impliquent souvent des défauts de conception, construction et/ou fonctionnement des centrales, comportent toujours des erreurs humaines, et sont pour cette dernière raison inévitables, comme en conviennent eux-mêmes les responsables de cette industrie. Les centrales peuvent faire l’objet de sabotages et d’actes de terrorisme, comme l’ont démontré en y pénétrant à plusieurs reprises les militants de Greenpeace, et surtout constituent des cibles potentielles en cas de conflits militaires. Avec 56 réacteurs nucléaires répartis sur 18 sites, la France détient le record mondial de densité territoriale : il suffirait de cibler quelques-uns de ces sites pour rendre l’ensemble du territoire français inhabitable. Étant donnée la durée de vie élevée de certains des éléments radioactifs potentiellement libérés, un seul accident majeur, soit accidentel soit provoqué délibérément par des actes terroristes ou de bombardement, dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, à 110 km au sud-est de Paris, rendrait la région parisienne inhabitable à des millions de personnes pour une durée indéterminée (comme l’est la région de Tchernobyl près de 40 ans après l’accident).

Face à l’importance de ces problèmes et menaces, l’affirmation que le nucléaire serait « décarboné », brandie par les nucléocrates et reprise récemment par des politiciens de diverses obédiences (pas seulement Macron), est de peu de poids. Cette affirmation n’est étayée par aucune étude et est globalement certainement fausse : entre l’extraction des minerais et leur transport sous escorte militaro-policière, la construction des complexes industriels, leur fonctionnement, le retraitement, le transport et le stockage « provisoire » des déchets, et sans parler de l’intense campagne permanente de désinformation du public auquel se livre depuis trois quarts de siècle le lobby nucléaire, il est certain que cette industrie n’est pas entièrement « décarbonée » et il est mensonger de la présenter comme « verte ». Et quand bien même son « bilan carbone » serait moins catastrophique que celui des énergies fossiles, cela n’exonérerait en aucune manière le nucléaire des risques permanents qu’il fait courir à l’humanité et à la biosphère. Le recours débile à la formule « il n’y a pas de risque zéro » pour justifier cette prise de risque est une manipulation inacceptable, que pourtant fort peu dénoncent. Les sociétés humaines doivent pouvoir décider quels risques elles acceptent de courir pour leur fonctionnement. Il n’y a aucune fatalité dans le fait que la nôtre accepte de courir en permanence ceux qu’implique l’existence de parcs nucléaires. Il s’agit de décisions politiques qui doivent être assumées comme telles par ceux qui les prennent, et pas renvoyées à une loterie aveugle.

 

Le nucléaire militaire

En ce qui concerne le nucléaire militaire proprement dit, il s’agit non seulement de l’ensemble d’armes les plus effroyables jamais produites par l’humanité quant à leurs conséquences immédiates au niveau des sites bombardés et des populations qui en sont victimes, mais également des armes qui continuent à agir longtemps après leur utilisation. Au-delà de la vitrification des cibles, de la vaporisation des humains, de la fonte de leurs yeux, de leurs brûlures, tumeurs et autres pathologies inguérissables, de leurs avortements et des maladies et anomalies portées dès leur naissance par leurs enfants, il est porteur de deux dangers majeurs pour l’ensemble de l’humanité : l’augmentation du fardeau génétique humain et l’hiver nucléaire.

Les éléments radioactifs produits par une explosion nucléaire ne disparaissent pas après celle-ci, ils se répandent dans les environs, puis dans l’atmosphère et la stratosphère, avant de se redéposer sur l’ensemble de la planète, jusqu’aux pôles et aux sommets de l’Himalaya et de la Cordillère des Andes où ils subsistent pendant des décennies, des siècles, des millénaires ou plus selon leur « demi-vie ». Pendant tout ce temps, ils demeurent mutagènes, cancérigènes et pathogènes. L’augmentation de la radioactivité globale de la surface du globe depuis 1945 est, avec la prolifération des molécules nocives employées en agriculture, dans l’industrie et en médecine, l’un des deux principaux facteurs de l’augmentation considérable des taux de cancers dans toutes les populations humaines de la planète, qui mériterait d’être considérée comme une pandémie, d’origine strictement humaine (et qui n’est nullement, malgré une opinion répandue, due à l’augmentation de l’espérance de vie, car elle touche tous les âges). Au-delà même, elle augmente le taux de mutations délétères, notamment récessives (qui ne s’expriment que dans les générations ultérieures à celle des irradiés), dans le patrimoine génétique global de l’humanité (le « fardeau génétique »), qui ira en augmentant de génération en génération dans la mesure où les mutations récessives ne sont en général pas contre-sélectionnées tant qu’elles restent à l’état hétérozygote.

En cas de conflit nucléaire entre plusieurs puissances, cette « guerre qui ne peut pas avoir lieu » mais qui a déjà été à plusieurs reprises à deux doigts de se produire, et que rend de nouveau tout à fait possible l’exacerbation actuelle des conflits entre les capitalismes des USA, de la Chine, de la Russie et d’autres pays, expression elle-même de la crise économique, sociale et politique larvée du système à bout de souffle du capitalisme mondial, une conséquence inéluctable d’un tel conflit serait l’émission dans la stratosphère de milliers de tonnes de poussières formant une couche opaque empêchant les rayons du soleil d’atteindre la surface de la terre ou réduisant considérablement la quantité de ce rayonnement reçue, produisant un « hiver nucléaire » et entraînant des conséquences sur la survie de nombreuses espèces vivantes, végétales et animales. Ce fut déjà le cas dans l’histoire de la planète terre lors d’éruptions de super-volcans et/ou d’impacts de météorites comme celle du Yucatan au Mexique à la fin de la période géologique du Crétacé, responsable de l’extinction des Dinosaures. Les dommages dans ce cas pour l’humanité et l’ensemble des êtres vivants seraient très rapides et absolus, c’est-à-dire plus radicaux que l’ensemble de toutes les autres atteintes à la biosphère y compris un réchauffement climatique important, qui ne serait pas de nature à éliminer toute vie aérobie de la surface du globe.

 

Qu’en dit « la gauche » ?

Face aux problèmes évoqués très brièvement ci-dessus, le moins que l’on puisse dire c’est que le débat au sein de « la gauche », c’est-à-dire du mouvement ouvrier, démocratique et progressiste, a été largement escamoté et, lorsqu’il a eu lieu, d’une indigence hallucinante, eu égard à l’importance des enjeux pour l’ensemble de l’humanité. On croit rêver lorsqu’on constate que depuis des décennies un argument majeur brandi par divers partis et syndicats ouvriers pour le soutien au nucléaire « civil » fut la « défense des emplois ». Avant d’y recourir, on aurait pu s’attendre à ce que des organisations responsables se posent quelques questions fondamentales…

Pour commencer, l’énergie nucléaire pour produire de l’électricité, dont l’humanité s’est passée pendant 300.000 ans, est-elle devenue indispensable à l’humanité, et notamment à la France, fille aînée du nucléaire « civil » ? Ses apports justifient-ils les risques considérables qu’elle fait encourir aux populations et au fonctionnement social dans son ensemble (notamment le risque de basculement dans des dictatures militaro-policières) en cas d’accidents ? N’y aurait-il pas d’autres solutions plus « humaines » aux problèmes posés à l’humanité par son hyper-consommation actuelle et prévisible d’énergie ? Est-il responsable de la part d’organisations se présentant comme progressistes de sauter par-dessus ces questions sans y répondre, en se repliant sur la « défense des emplois » ? N’y aurait-il pas des emplois (intrinsèquement responsables d’humiliation, d’exploitation, de souffrances, de mort pour d’autres humains) que le mouvement ouvrier devrait combattre en tant que tels ? Certes, travailler dans une centrale nucléaire n’est pas équivalent à travailler dans une usine de fabrication de mines anti-personnelles, d’agent orange ou de Zyklon B, mais comment les travailleurs de Tchernobyl ou de Fukushima, quel qu’y soit leur niveau de responsabilité, peuvent-ils regarder rétrospectivement le rôle réel qui fut le leur en faisant tourner des usines qui furent la cause de décès effroyables (notamment parmi les « liquidateurs »), de problèmes sanitaires graves et de pollutions durables de la planète ? La manipulation éhontée qui consiste en la mise en balance de la nature prétendument « décarbonée » du nucléaire civil face aux risques avérés de catastrophes dans les centrales est-elle acceptable par le mouvement ouvrier mondial ? Quelles que soient les conséquences en cours et prévisibles de l’augmentation des gaz à effet de serre sur la planète, cette augmentation n’est qu’un des aspects des agressions que notre civilisation (l’anthropocène) fait, surtout depuis la deuxième guerre mondiale, et fera courir à l’environnement, au climat, aux océans, aux êtres vivants, et elle ne doit pas nous faire oublier les autres (pollution, déforestation, destruction des sols, fonte des glaciers, extinctions massives, etc.). En tout cas cet argument de l’« énergie verte » n’a pas été retenu par les États de la majorité des pays du monde, qui ne sont jamais entrés dans le nucléaire civil ou, ce qui est encore plus significatif, qui en sont sortis après y être entrés.

Il en va exactement de même pour le nucléaire militaire : au début du 21e siècle, seuls neuf États dans le monde (USA, Russie, Angleterre, France, Chine, Israël, Inde, Pakistan, Corée du Nord, auquel il faudra sans doute bientôt ajouter l’Arabie Saoudite), qui ne sont en aucune manière des parangons de démocratie et de respect des droits humains et de l’environnement, possèdent un arsenal nucléaire, ce qui suggère que cette arme à double tranchant (faisant avant tout des pays qui la possèdent des cibles potentielles en cas de conflit ou même avant celui-ci) n’est en aucune manière universellement admise comme une panacée pour « protéger » et « défendre » le pays dans le monde incertain actuel. Il s’agit avant tout pour ces pays d’une manière d’affirmer leur ambition de « jouer dans la cour des grands », de participer à la gouvernance et à la domination du monde, et en fait de tenter de le contrôler. Il serait absurde de considérer qu’à part l’Angleterre et la France tous les autres pays européens dépourvus d’arsenaux nucléaires seraient plus menacés que ces derniers de subir un ouragan nucléaire en cas de conflit impliquant l’emploi de ces armes ‒ c’est même l’inverse qui est vrai.

Revenons ici à notre question liminaire : « de quoi la gauche est-elle le nom ? ». La notion de « gauche » est historiquement liée au mouvement ouvrier et ce dernier à plusieurs courants de pensée et militants qui constituent le socle de toute pensée et action « de gauche ». Le marxisme en fait partie. Il fut certes un temps où les marxologues de la rue d’Ulm nous expliquaient que le marxisme de la maturité de Marx n’avait rien à voir avec celui de sa jeunesse idéaliste hégélienne, et ne constituait pas un humanisme mais une science, le matérialisme dialectique et historique, dépourvue de préoccupations éthiques, mais ce temps est révolu et le point de vue selon lequel le marxisme est un humanisme, qui place les humains et leurs conditions sociales et de vie au sommet de ses valeurs et de ses préoccupations, est actuellement partagé par la plupart de ceux qui se réclament de Marx. Si cela signifie quelque-chose, c’est que ces valeurs « humanistes » doivent l’emporter dans tous les cas sur tous les autres critères ou paramètres économiques, politiques, culturels ou autres. Cette approche s’applique également aux autres composantes ou nuances de toute attitude se présentant comme « de gauche ». Dans ces conditions, il paraît fort étrange et pour tout dire incompréhensible et inacceptable qu’en France des personnes, des femmes ou hommes politiques, des organisations se réclamant de « la gauche » se déclarent en faveur, qui du nucléaire « civil », qui du nucléaire militaire et de la force de frappe, qui des deux.

À l’heure où le président français, président en exercice du Conseil de l’Union européenne, tente de faire classer l’énergie nucléaire civile parmi les énergies décarbonées, et à ce titre éligible à des financements réservés à celles-ci, et où cinq anciens premiers ministres du Japon, échaudés par la catastrophe de Fukushima, écrivent à la présidente de la Commission européenne pour lui demander de surseoir à cette décision mortifère et de suivre l’exemple courageux de l’administration Merkel de fermer toutes les centrales nucléaires allemandes, il est devenu urgent que tous ceux qui parlent au nom de « la gauche » dans notre pays mettent comme condition pour rester membres de ce « club » informel de déclarer leur intention, si un jour ils parvenaient au pouvoir, d’agir sans délai pour fermer toutes les centrales nucléaires et démanteler tout l’arsenal militaire nucléaire du pays, et de s’y engager solennellement. Toute autre option sonnerait définitivement le glas de toute prétention à l’existence dans notre pays d’une entité politique méritant l’intitulé de « gauche ».

 

Quelques références

Noam Chomsky. Guerre nucléaire et catastrophe écologique. Agone, 2014.

Noam Chomsky. Danger d’extinction. Changements climatiques et menace nucléaire. Écosociété, 2020.

Alain Dubois. Jean Rostand, un biologiste contre le nucléaire. Berg International, 2012.

Alain Dubois. Marxisme et biosphère. 4ème partie : collapsologie, optimisme et complotisme. < https://aplutsoc.org/2022/01/19/marxisme-et-biosphere-4eme-partie-collapsologie-optimisme-et-complotisme/>.

Jean-Pierre Dupuy. La guerre qui ne peut pas avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire. Desclée de Brouwer, 2018.

Yves Lenoir. La comédie atomique. L’histoire occultée des dangers des radiations. La Découverte, 2016.

Corinne Lepage. La vérité sur le nucléaire. Albin Michel, 2011.

Paul Quilès, Bernard Normain & Jean-Marie Collin. Arrêtez la bombe ! Le Cherche Midi, 2013.

Thierry Ribault. Contre la résilience, à Fukushima et ailleurs. L’Échappée, 2021.

Jean-Marc Royer. Le monde comme projet Manhattan. Des laboratoires du nucléaire à la guerre généralisée au vivant. Le Passager Clandestin, 2017

 

Alain Dubois

29 janvier 2022

 

 

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